Contexte - UE - DMA, concurrence, acquisitions prédatrices - 13.11.2024
Teresa Ribera reste floue sur les sujets tech - Le mardi 12 novembre, la commissaire désignée à la Transition propre, juste et compétitive a été bousculée sur de nombreux sujets, mais les thématiques de concurrence dans la tech sont restées sous les radars. La socialiste doit pourtant assurer la mise en œuvre de la législation sur les marchés numériques (DMA), la modernisation de la politique de concurrence et la lutte contre les acquisitions prédatrices. Dans son propos liminaire, l’Espagnole s’est contentée de défendre « une politique rigoureuse », une « simplification des processus » et une collaboration avec Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive en charge de la Souveraineté technologique, pour une approche « ferme sur les marchés numériques ». Dans un Parlement obnubilé par des questions de politiques nationales, Teresa Ribera a eu peu de place pour entrer dans le fond des sujets. Sur les acquisitions prédatrices, la socialiste a juste évoqué « des lignes directrices », sans plus de détails. « J’ai eu l’impression d’avoir assisté à l’audition de la commissaire à la Transition écologique, or la lutte contre les pratiques déloyales des Big Tech doit rester en haut de l’agenda », commente la députée Renew Stéphanie Yon-Courtin, présente lors de l’audition.