Visite en Normandie du Commissaire européen à l'environnement, aux océans et à la pêche Virginijus Sinkevičius

Stéphanie Yon-Courtin, députée européenne et conseillère départementale du Calvados, accueille en Normandie, avec le Président du Conseil régional de Normandie, Virginijus Sinkevičius, Commissaire européen à l’Environnement, l’Océan et la Pêche.

Ce mardi 8 septembre, Stéphanie Yon-Courtin, députée européenne, membre de la Commission de la pêche, et conseillère départementale du Calvados, a accueilli à Cherbourg Virginijus Sinkevičius, Commissaire européen à l’Environnement, l’Océan et la Pêche, avec notamment le Président de la Région Normandie et Pierre Karleskind, Président de la Commission de la pêche au Parlement européen.

Les relations futures avec le Royaume-Uni, avec ou sans accord, étaient au coeur de la visite normande du Commissaire européen. « Je soutiens pleinement notre négociateur européen Michel Barnier, qui a rappelé hier qu’un accord durable sur la pêche est le préalable à un accord commercial plus large» affirme la députée européenne.

Après une visite à la criée, le petit-déjeuner organisé par la Région Normandie réunissait différents acteurs de la filière tels que le Comité Régional des Pêches Maritimes de Normandie, les représentants de la conchyliculture, de l’aquaculture et de la pisciculture ainsi que des mareyeurs. Il a permis d’aborder les inquiétudes grandissantes à l’approche du Brexit. « L’incertitude créée par le Royaume-Uni dans les négociations avec l’Union sur un futur accord global est de plus en plus insupportable pour nos pêcheurs » souligne Stéphanie Yon-Courtin.

Alors que s’ouvre au début du mois d’octobre, la campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques, la pression augmente sur les ports normands si l’incertitude persiste en 2021 sur les quotas de pêche. « Si les pêcheurs britanniques se tiennent pour l’instant à l’écart des côtes françaises, rien ne dit que cette attitude perdurera dans les mois à venir » alerte la députée européenne.

L’entreprise LM Wind Power qui fabrique les plus grandes pales éoliennes du monde avec actuellement 300 salariés et qui prévoit l’embauche de 250 salariés supplémentaires était également au programme de la matinée.

La visite s’est poursuivie avec une présentation du projet Normandie Hydrolienne qui prévoit, dans un premier temps, la création de la ferme pilote du raz Blanchard, avec l’installation de quatre hydroliennes immergées au large de la Hague, pour une puissance totale de 12MW. « L’éolien maritime, secteur prometteur pour la Normandie, permettra de réaliser les ambitions européennes en matière climatique et en terme d'autonomie stratégique » note Stéphanie Yon-Courtin.

Normandie Hydrolienne est également partenaire du projet TIGER (Tidal Stream Industry Energiser) visant à développer 8 MW de puissance hydrolienne de part et d’autre de la Manche. Ce projet est en partie financé par les fonds européens, via le Programme européen de coopération transfrontalière INTERREG VA France (Manche) / Angleterre cofinancé par le FEDER. « Voici un nouvel exemple concret de l’impact des fonds européens sur nos territoires, et d’une coopération fructueuse avec nos amis britanniques, qu’il faudra clarifier pour une relation future apaisée » conclue Stéphanie Yon-Courtin.