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Communiqué de presse | « Allons plus loin pour soutenir l’ensemble de la filière pêche face à la guerre en Ukraine ! »
La Commission européenne vient d’assouplir le cadre des aides d’État et d’activer le soutien de crise du FEAMPA. Stéphanie Yon-Courtin salue les mesures prises, mais appelle à plus d’ambition et d’aides pour toute la filière (amont comme aval).
L’Europe est au rendez-vous pour la filière pêche
Stéphanie Yon-Courtin, députée européenne Renaissance et membre de la commission de la pêche au Parlement européen, salue les mesures annoncées par la Commission européenne la semaine dernière :
- Un soutien de crise aux entreprises de pêche grâce au Fonds européen pour la pêche, l'aquaculture et la mer (FEAMPA), annoncé vendredi 25 mars ;
- Un régime spécial sur les aides d’État, permettant à chaque pays européen d’aider les entreprises de pêche jusqu’à 65,000 euros, annoncé mercredi 23 mars.
« L’Union européenne a agi vite face à l’urgence que représente la hausse des prix de l’énergie pour toute la filière pêche, souligne Stéphanie Yon-Courtin, également conseillère régionale de Normandie. Les annonces européennes vont permettre de déployer au plus vite le plan de résilience économique annoncé par le gouvernement le 16 mars 2022. » Ce plan de résilience inclut une aide de 35 centimes par litre de gazole pour les navires jusqu’au 31 juillet 2022, et un soutien de 6 millions d’euros à toute la filière via France Filière Pêche.
« Nous devons aller plus loin »
Cependant, la députée européenne appelle à plus d’ambition pour un soutien de long-terme face à la guerre en Ukraine. « Les plafonds annoncés par la Commission européenne pourraient s’avérer trop justes pour certains armements, souligne Stéphanie Yon-Courtin, et nous devenons continuer le combat au niveau européen pour rehausser ces plafonds dans un avenir proche. »
Stéphanie Yon-Courtin s’engage également pour assurer que les aides irriguent l’ensemble de la filière, tant en amont qu’en aval.
« Les conséquences de la guerre en Ukraine touchent les pêcheurs bien évidemment, et aussi les mareyeurs, les transformateurs, les transporteurs, les grossistes et les détaillants, précise Stéphanie Yon-Courtin. Je pense notamment à Port Marée, l’entreprise de mareyage au cœur de l’économie de Port Bessin. ». Elle conclut : « Seul un soutien à long terme de l’ensemble de la filière pêche garantira notre souveraineté alimentaire, la survie de l’économie de la mer et la préservation de milliers d’emplois directs et indirects dans nos territoires ».