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Ouest France I Stéphanie Yon-Courtin réagit à une décision de la Commission européenne sur les aides à la pêche

La conseillère régionale de Normandie et députée européenne Stéphanie Yon-Courtin a fait part de sa satisfaction après une décision de la Commission européenne qui doit permettre aux entreprises de la transformation et de la commercialisation des produits de pêche et d’aquaculture de prétendre à plus d’aides.

« Il était temps ! » Pour la conseillère régionale de Normandie et députée européenne Stéphanie Yon-Courtin, c’est une victoire : « Nous avions interpellé la Commission européenne et le gouvernement français à plusieurs reprises : l’appel de la filière du secteur de la pêche, déjà durement touché, a été entendu. »

Ce mercredi 4 octobre 2023, la Commission européenne a en effet publié une proposition de révision du règlement « de minimis », qui plafonne le montant des aides publiques européennes que peuvent recevoir les entreprises. Le régime général de ces minimis fixe un maximum de 200 000 € sur une période de trois exercices fiscaux.

Une hausse des aides « inférieure aux besoins »

Jusqu’à présent, les entreprises de transformation et de commercialisation des produits de la pêche et de l’aquaculture (par exemple, les mareyeurs) en étaient exclues et étaient limitées à des niveaux plus bas. L’institution a proposé de les y intégrer. « Les produits agricoles en bénéficiaient déjà. Désormais, il y aura un pied d’égalité. »

Le même texte a également prévu une hausse de 30 000 à 40 000 € des aides de minimis pour les entreprises de pêche et d’aquaculture. Une hausse insuffisante pour l’eurodéputée et son homologue Pierre Karleskind : « Ce montant reste bien inférieur aux besoins des professionnels de la pêche dans nos territoires. […] Ce n’est pas à la hauteur des enjeux que nous connaissons. »

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