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CP - Conseil des Ministres de la Pêche à Bruxelles - 11/12/2024

Conseil des Ministres de la Pêche à Bruxelles : Un accord sur les quotas, mais une méthode qui fait des vagues !

Communiqué de presse de Stéphanie Yon-Courtin, députée européenne et Conseillère régionale de Normandie.


Réunis à Bruxelles, les Ministres européens de la Pêche se sont mis d’accord la nuit dernière sur la fixation des possibilités de pêche, aussi appelées « TAC », et la répartition des quotas nationaux pour l’année 2025.

Les négociations ont permis d’obtenir un certain nombre de résultats satisfaisants, tenant compte des alertes lancées par le monde de la pêche, notamment sur le plan de gestion de pêche en Méditerranée et la diminution des TAC dans l’Atlantique.
Autre bonne nouvelle : la France s’est mise d’accord avec les sept autres pays concernés pour créer un groupe de travail sur la renégociation de l’accord post-Brexit en 2026 et défendre le statu quo pour nos pêcheurs.

Un accord satisfaisant, mais dans quelles conditions ? 
Une fois de plus, les négociations se sont déroulées à huis clos, excluant le Parlement européen. 

En tant que Députés européens, nous devons être associés à ce processus : c’est une exigence de transparence et de respect démocratique. Les pêcheurs, premiers concernés par ces négociations, devraient eux aussi être davantage impliqués. 

La méthode utilisée pour la fixation des TAC et quotas doit être améliorée :
- Mieux prendre en compte l’intégralité des facteurs qui affectent les stocks de poissons, comme le dérèglement climatique ou la pollution marine. 
- Adopter une approche pluriannuelle dans la fixation des TAC pour plus de stabilité pour les professionnels de la pêche. 
- Pas de décisions sans filet de sécurité : atténuer l’impact socio-économique et accompagner nos pêcheurs est indispensable pour préserver l’équilibre de la filière.
Suite à la censure du gouvernement Barnier, le « navire français » doit vite retrouver un capitaine pour répondre aux urgences des professionnels de la mer.

En tant que Vice-présidente de la commission PECH au Parlement européen, je continuerai à m’engager pour défendre la filière pêche dans son ensemble, pilier de notre souveraineté alimentaire.