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Communiqué de presse I Vote de la révision de la gouvernance économique - Réforme du Pacte de stabilité et croissance - 23.04.2024

Aujourd’hui, les députés européens ont adopté les nouvelles règles de gouvernance économique par 367 voix en faveur, 161 contre et 69 abstentions. Suspendues depuis 2020 en raison de la pandémie, les règles budgétaires s'appliquent de nouveau depuis 2024. Il était urgent de les réformer pour les simplifier et les adapter au contexte économique et géopolitique européen. 

Responsabilité et pragmatisme 

Ces nouvelles règles budgétaires sont désormais plus simples, et adaptées à chaque situation nationale, permettant aux États membres d’élaborer une trajectoire conforme à leurs objectifs et leur situation budgétaire. Ce nouveau cadre de gouvernance économique prend en compte les besoins de réformes et d'investissements des Etats membres dans les domaines clés tels que la transition verte, numérique et la défense. 

« Nous mettons en place les conditions pour permettre aux Etats membres de réduire leur niveau d’endettement, sans freiner les investissements indispensables pour répondre aux enjeux climatiques, numériques et sécuritaires du futur. L'Europe ne pourra renforcer sa souveraineté que si elle est crédible sur le plan budgétaire. Quand certains y voient de l'austérité, j'y vois surtout de la responsabilité.". 

Soutenu par les groupes PPE, S&D et Renew, toutes les oppositions françaises à l'exception des LR ont voté contre cet accord de trilogue. 

« Quand je vois les socialistes, les Verts et le RN voter contre ces nouvelles règles qui permettent la mise en place d’objectifs adaptés à chaque État membre, une incitation aux réformes et investissements dans la transition climatique et la défense, je me dis qu’il fait bon vivre dans l’opposition, loin de toute réalité et de toute responsabilité. Les socialistes français nous parlent d’un soit disant retour de l’austérité. Mais qu’ils aillent l’expliquer à leur collègues du groupe S&D qui portent aussi cette réforme. Ne pas voter cette réforme, c'est aussi considérer que le Pacte, dans sa formule actuellement en vigueur, est satisfaisante. Ce n'est pas mon cas », fustige la députée européenne Stéphanie Yon-Courtin.