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Ouest-France I Le Salon de l’agriculture de Coutances reçoit la visite de la ministre Agnès Pannier-Runacher - 19.05.2024

Ce Salon, au Campus Métiers nature, se veut une vitrine des métiers du secteur. Hier, il est même parvenu à attirer l’attention de la ministre de l’Agriculture, Agnès Pannier-Runacher. 

Reportage 

En douze éditions, le Salon de l’agriculture près de chez vous, organisé hier et ce dimanche par le Campus Métiers nature, a gagné en notoriété. 

Parmi les 5 000 à 6 000 visiteurs qu’il attire chaque année, ce samedi, certains n’étaient pas méconnus du grand public. La ministre déléguée chargée de l’Agriculture Agnès Pannier-Runacher a fait une visite impromptue aux côtés du Stéphane Travert, député de la Manche et lui aussi ancien ministre de l’Agriculture, et Stéphanie Yon-Courtin, députée européenne. 

Un intérêt qui ravit l’établissement, lui qui chercher à gagner en attractivité et augmenter de 30 % ses effectifs à terme avec un défi majeur : renouveler les actifs dans les métiers agricoles. « La moitié des agriculteurs vont partir à la retraite dans les dix ans qui viennent, confirme Agnès Pannier-Runacher. Ce sont des métiers encore méconnus, et le nombre de repreneurs issus de familles d’agriculteurs ne suffira pas. Il est important de donner à voir ces métiers qui souffrent de beaucoup de préjugés. » 

Malgré tout, l’intérêt des jeunes pour l’agriculture ne s’essouffle pas. Les profils seraient même en train de changer. Plus de femmes, plus de jeunes qui ne sont pas enfants d’agriculteurs… 

« Depuis tout petit, on essaie de nous démotiver » 

Mais pour accroître cet intérêt, le gouvernement souhaite aller plus loin. « Un des enjeux de la loi d’orientation agricole, qui est en train d’être examinée, est de prévoir que des jeunes puissent avoir l’occasion, en primaire, de rencontrer les métiers de l’agriculture avec des visites de fermes ou de lycées agricoles pour se représenter ce que c’est réellement », ajoute la ministre déléguée. 

Les étudiants du Campus, eux, ont déjà bien conscience de la réalité du métier. En tant que fils d’agriculteurs, Gislain Guillot y a toujours été confronté. « Depuis tout petit, plein de gens essaient de nous démotiver. Des personnes qui ne connaissent pas le métier, les médias parfois, mais aussi des agriculteurs qui nous mettent en garde. On s’y habitue. C’est un métier de passion, même si c’est dur, on aime le faire. » 

Dimanche 19 mai, de 10 h à 18 h au Campus Métiers nature de Coutances.

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