Visioconférence avec Thierry Breton, le MEDEF Normandie et ses partenaires

Aujourd’hui avait lieu une visioconférence avec le Commissaire européen Thierry Breton, organisée par le MEDEF Normandie et ses partenaires. Cette discussion avait lieu dans le cadre de l’Université des Entrepreneurs Normands, et permettait aux différents participants d’échanger sur le thème suivant : quelle action concrète de l’Union européenne en vue de faciliter la reprise de nos entreprises ? 

M. Breton et moi-même avons tenu à rappeler la rapidité ainsi que la réactivité dont l’UE a fait preuve face à la crise sanitaire. Les institutions européennes ont su réagir dans les plus brefs délais, notamment en assouplissant les règles en matière d’aides d’État ou en levant le pacte de stabilité budgétaire. 

En quelques chiffres, l’Europe a apporté à ses États membres : 

1. 750 milliards de la Banque Centrale Européenne
2. 240 milliards du Mécanisme européen de stabilité
3. 200 milliards de la Banque européenne d’investissement
4. 100 milliards du mécanisme de chômage partiel SURE

Aujourd’hui, un nouveau plan de relance européen de 750 milliards d'euros, nommé « Next Generation EU » est sur la table des chefs d'États à Bruxelles. Son ambition est de venir en aide aux acteurs européens par trois biais différents : subventions, prêts et garanties. Chaque pays devra par la suite définir ses priorités et établir son propre plan de relance. 

Cette initiative européenne doit aussi être une opportunité de modernier notre économie et de construire une Europe plus verte, plus numérique et plus résiliante. Parmi les 14 écosystème au coeur de cette relance identifiés par Thierry Breton, je pense notamment au tourisme, à l’aéronautique et au secteur spatial, très présents en Normandie. En outre, c’est grâce à un esprit solidaire et une réciprocité entre les différents pays européens que la réponse à la crise sera la plus forte. 

Les participants ont enfin eu l’occasion de poser différentes questions, portant sur l’impact de la sortie du Royaume-Uni de l’UE, la position des pays dits « frugaux », mais aussi sur les enjeux liés à la 5G.