Stéphanie Yon-Courtin
J'assistais ce matin à la réunion de la conférence des Présidents de délégations interparlementaires en ma qualité de Présidente de la délégation Union européenne-Canada après une longue trêve due à la crise de la COVID-19.
Comme pour les commissions parlementaires et les sessions plénières, nous avons adopté un nouveau rythme de travail à distance pour être en mesure d'organiser nos réunions par visio-conférence pour les semaines à venir.
- Le Président du Parlement européen, David Sassoli, a rappelé l'importance de la tenue des délégations interparlementaire et a autorisé la reprise de certaines réunions de délégations interparlementaires en salle pour motif impérieux même si la méthode numérique doit rester la norme pour l'instant.
- Nous avons pu échanger sur la future manière d'organiser les délégations avec interprétation et participation à distance. J'ai insisté sur le fait que le Canada était l'un des plus importants et des plus anciens partenaires de l'UE et que ce soit avec des représentants d'autres institutions européennes ou canadiennes ainsi qu'avec notre province amie du Québec, une interprétation en français serait bienvenue afin de continuer nos échanges dans les meilleures conditions.
- Depuis le début de la pandémie, nous avons tenu notre premier appel vidéo informel entre les membres de la délégation UE-Canada et mon homologue du Parlement canadien, Scott Simms. Nous avons discuté de la lutte contre la COVID-19 et de notre (éventuel) déplacement de la délégation interparlementaire qui pourrait avoir lieu en novembre 2020 au Québec afin d'échanger sur l'énergie verte et l'intelligence artificielle.
- Nous avons l'intention de continuer ces échanges mensuels au cours de la période à venir car nous avons de nombreux défis et réponses similaires à ces défis, ce qui rend ces échanges bénéfiques pour les deux parties.
Malgré un océan qui nous sépare et une pandémie globale, nos liens UE-CANADA sont plus que jamais au cœur de notre action.
