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Casse-tête administratif, surcoûts : le cheval victime du Brexit
Les éleveurs s'en doutaient. Le Brexit allait compliquer le transport de et vers l'Angleterre. Mais ils ne s'attendaient pas à de telles formalités douanières et sanitaires et à un agrément pour les camions et les chauffeurs. Et ce sont les éleveurs de pur-sang anglais qui essuient les plâtres.
Les Britanniques estiment que le CAPTAV, le Certificat de compétence des conducteurs et des convoyeurs que la profession demande à tous les chauffeurs qui transportent des animaux vivants, n'est pas valide. Et ils demandent aux transporteurs d'envoyer leurs chauffeurs se faire former en Angleterre et d'envoyer également leurs camions pour vérifier qu'ils soient bien aux normes demandées. "Vous imaginez ce que cela demande aux entreprises de transports ? Il faut envoyer les camions à vide et les chauffeurs ! Et quand ces entreprises ont demandé un calendrier, les autorités britanniques leur ont répondu qu'il y avait au moins un délai de 8 semaines ! Chez STC, l'une des plus importantes, seul un camion a réussi pour l'instant à obtenir l'agrément. "
Alors la Fédération a tiré la sonnette d'alarme et a alerté le ministère de l'Agriculture ainsi que les députés européens du groupe Cheval, dont fait partie la Normande Stéphanie Yon-Courtin, qui a envoyé une lettre à la présidente de la Commission européenne.