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Présidence allemande du Conseil de l'UE

Le début du mois de juillet marque celui de la présidence allemande à la tête du Conseil de l’Union européenne. Pour rappel, chaque pays européen préside à tour de rôle l’institution pour une période de 6 mois. Après la Croatie, qui a assumé cette fonction de janvier à juin 2020, c’est l’Allemagne qui a pris la main pour le 2ème semestre 2020 ; la France assurera la présidence à partir de janvier 2022. Les principaux défis auxquels devra répondre l’Allemagne sont les suivants :

  • Une réponse à la crise du Covid : c’est ensemble et solidaire que nous parviendrons à maîtriser la pandémie au sein de l'UE et surmonter l'un des principaux défis de notre époque.
  • Une Europe forte et innovante : nous devons encourager une transition durable et numérique, tournée vers l'avenir et fondée sur nos valeurs européennes.
  • Une Europe juste : nous devons faire face aux répercussions sociales de la crise sanitaire, préserver la cohésion sociale et promouvoir les perspectives d'avenir à long terme des jeunes européens.
  • Une Europe durable : une politique ambitieuse en matière de climat, d'environnement et de biodiversité, à travers le #GreenDeal, devra permettre une transition vers une économie durable et responsable.
  • Des droits et valeurs européennes : sur les questions de sécurité et d’immigration, l’Europe doit rester un lieu où chacun, quelles que soient ses origines, ses convictions et sa vision du monde, peut se sentir libre et en sécurité.
  • Un rôle international : la présidence se mettra au service d'une politique européenne d'action extérieure unie, responsable et puissante.

En outre, alors que le gouvernement britannique a fait le choix de ne pas prolonger la période de transition post-Brexit, les négociations pour définir les futures relations patinent sur de nombreux sujets, qui incluent notamment les services financiers et le secteur de la pêche. La chancelière allemande Angela Merkel alertait aujourd’hui que nous devions nous préparer à un éventuel « no-deal », auquel nous serions confrontés si aucun accord n’était trouvé avant la date fatidique du 31 décembre 2020.